Selon l’étude publiée mardi par EY et France Digitale, environ 40 % des PDG français de start-ups pensent que leurs revenus vont au moins doubler au cours de l’année à venir.
Les start-ups technologiques françaises sont depuis longtemps une entité avec laquelle il faut compter et se classent au milieu du Royaume-Uni et de l’Allemagne en termes de financement. La France compte également 26 licornes, c’est-à-dire des entreprises dont la valeur est supérieure à 1 milliard d’euros. Elle prévoit d’avoir 100 licornes d’ici à 2030.
Alors que les startups françaises font preuve d’un grand potentiel en ces temps économiques difficiles, l’étude suggère les avertissements qui pourraient ralentir la croissance.
Sommaire :
Quelles sont les conclusions de l’étude ?
L’étude a interrogé plus de 600 startups françaises sur leur écosystème au cours des dix dernières années et sur leurs projets pour l’avenir.
La technologie française a démontré sa résilience après l’épidémie de COVID-19. Entre 2021-2020, les entreprises ont déclaré que leur chiffre d’affaires avait augmenté de 23 % pour atteindre 8 milliards d’euros.
Les levées de fonds, en revanche, ont connu une croissance spectaculaire en 2021, atteignant 32 millions d’euros contre 18 millions l’année précédente.
L’étude note également que la part des revenus d’origine étrangère a légèrement diminué cette année, à 31 %, contre 36 % l’année dernière.
Selon l’étude, l’une des raisons de ces perspectives positives est la tendance croissante des entreprises à se concentrer davantage sur les besoins des consommateurs dans des domaines tels que les technologies de la santé ou l’éducation.
À l’avenir, les domaines qu’il prévoit de voir se développer sont les logiciels en tant que services, les technologies profondes, les FinTech, la blockchain et les entreprises durables pour la planète.
En outre, elles sont plus axées sur les besoins des consommateurs, les start-ups pourraient être plus optimistes en raison du fait qu’elles sont créées par de jeunes entrepreneurs.
Attention à la possibilité d’une pénurie d’argent !
Cependant, l’avenir n’est peut-être pas si brillant. L’étude a révélé que 70 % des personnes interrogées envisageaient la possibilité de se financer par des prêts bancaires.
Un peu plus de 62 % des startups ont déclaré que leur marge de manœuvre financière était plus courte ou inférieure à 12 mois. C’est principalement un problème pour les startups qui ont moins de 5 millions d’euros de revenus.
Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontées les nouvelles entreprises ?
75 % des startups françaises emploient des étrangers. Cependant, sur les plus de 6000 emplois créés par les participants à l’enquête, la majorité d’entre eux étaient employés en France.